Jour 79 - Бухoрo (Ouzbekistan)
Publié le 13 Mai 2013
Canicule, mosquées et hospitalité. Un triptyque qui résume bien notre début de séjour en Ouzbekistan (ça marche aussi avec Chachlick, bazar et dents en or). Autre aspect marquant de ce pays a l'histoire aussi riche qu'un émir de Boukhara : les billets de banque, présents partout, visibles tout le temps. Et pour cause, un euro vaut 3500 soums, la monnaie locale. Autant vous dire qu'ici, on a vite fait de devenir millionnaire et de se trimballer avec des liasses impressionnantes de billets de 1000 (ils ont pas plus grand...) dans des sacs plastique de supermarché. Il faut également savoir que le change officiel - a la banque donc - est en moyenne trente pour cent moins avantageux que celui du marche noir, pourtant durement réprimé par la police locale. Mais rien a faire, tout le monde change ses dollars dans la rue, nous les premiers.
La difficulté supplémentaire pour les touristes vient du fait que les billets verts sont difficilement trouvables, même dans la capitale. Comme le prouve cette histoire, dénichée sur un blog de voyageurs :
- Le touriste au réceptionniste d'un établissement quatre étoiles : " Avez-vous un distributeur ici ? Parce que nous avons fait le tour de la moitie des banques de la ville et..."
- Le réceptionniste : "Oui monsieur, nous avons un distributeur."
- Le touriste : "Ah, super ! Puis-je utiliser ma carte visa ?"
- Le réceptionniste : "Oui monsieur, vous pouvez."
- Le touriste : "Genial ! On n'y croyait plus !"
Quelques minutes plus tard...
- Le touriste : "Excusez-moi mais ce distributeur ne marche pas. Je n'ai même pas pu retirer un billet de 10 avec ma carte de crédit !"
- Le réceptionniste : " Ah si, monsieur, le distributeur marche. Parfaitement en fait. Par contre, il n'y a pas de billets a l'intérieur. Revenez demain. Ou la semaine prochaine..."
Lors d'un prochain épisode, nous vous raconterons les lourdeurs administratives d'un pays (pourtant le plus touristique de la région) ou l'on contrôle votre passeport a chaque entrée dans le métro et ou il faut se faire enregistrer chaque soir, sans faute, par votre établissement hôtelier préféré.